Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer le mois dernier à l’Office du Tourisme d’Epernay où cette expo était visible, ou pour ceux qui ont vu les clichés sans leurs légendes, la voici dans son intégralité, avec les légendes explicatives et contextuelles.
Attention, ces photographies ne sont pas libres de droits d’utilisation, elles peuvent par contre faire l’objet de téléchargements de fichiers ou d’une impression sur divers support (papier photo, toile, panneau aluminium, ou objets cadeaux) via la nouvelle photothèque en ligne ou en passant directement par mon intermédiaire. L’expo est également être prêtée à toute structure intéressée, contre un droit de représentation. Me contacter dans ce cas.
Bonne visualisation ! Cliquez sur les photo pour les agrandir, voir les légendes et éventuellement laisser un commentaire.
2016, Mutigny. Certains vignobles ont dans leurs lots de ravageurs l’escargot. En Champagne, son influence ne semble pas déranger outre mesure la pousse de la vigne.
2016, Hautvillers. Cette plante sauvage, cousine de vos géraniums cultivés, peut se retrouver aussi sous le nom de « Pied-de-pigeon » ou « Géranium à Colombe » (Geranium columbinum). Cette fleur gracile et fine pousse dans les vignes aux sols calcaires et est hermaphrodite.
2013, Damery. Les Coquelicots sont les fleurs sauvages que nous trouvons le plus dans les vignes, accompagnés parfois de pavots (voir diaporama). Cette fleur répandue n’est pas dépourvue de charme pour l’œil du photographe en quête de finesse et d’émotion. Sa robe rouge, qui idéalement tranche sur le vert vif de la végétation est toujours apprécié, et son côté « herbe folle » non maîtrisée et fragile à la fois lui donne un atout supplémentaire.
Corneille noire prise dans le vignoble d’Ay, au moment où les raisins non récoltés nourrissent un bon nombre d’animaux. Elle tient d’ailleurs dans son bec une baie.
2013, Ay.
2015, Fleury-La –Rivière. Cette photographie se classe dans les « photo-peintures » Il s’agit du vignoble fleurisien figé en octobre, plongeant tel une mer de vigne sous le village. Les couleurs sont vives et douces à la fois.
2014, Vincelles. En hiver, alors que les paysages sont bruns et que les couleurs verdoyantes sont loin derrière nous, une toute petite plante délicate nous offre ses fleurs blanches aux pieds des ceps : La Cardamine hirsute, encore appelée « Cressonnette » ou « Cresson de vigne ». De loin insignifiante, de près une beauté de la nature qui tendant ses feuilles et ses fleurs aux rares rayons du soleil hivernal de janvier.
2016, Damery. Petit coléoptère (scarabée) photographié sur une feuille de vigne, sur une parcelle proche des « Pâtis », forêt locale.
2014, Damery. On rencontre davantage le Chevreuil en milieu forestier, mais j’ai eu la chance d’en approcher un, alors que j’étais en train de vendanger il y a 3 ans. Celui-ci était au repos, couché entre deux rangs. Repos ou envie de goûter aux délicieuses baies ? Cette photo a été prise en « ras de terre » pour mettre en valeur l’animal.
2013, Fleury-La-Rivière. Un soir d’automne de novembre, alors que les couleurs chaudes étaient majoritaires, j’ai voulu mettre en avant la Clématite des haies (Clematis vitalba), plante grimpante insignifiante à la belle saison, mais qui ajoute une note poétique à nos hivers par son aspect pur, plumeux, duveteux, accrochant bien la lumière. Le panorama flouté et doré en fond tranche avec la plante, encore nommé « vigne-blanche », « Aubervigne », « Bois à fumer », « Bois de pipe », « Cranquillier », « Herbe aux gueux », « Vigne de Salomon » ou encore « Viorne des pauvres ».
2016, Mutigny. Les Syrphes sont une famille de mouches imitant souvent les formes et les couleurs vives de certaines espèces de guêpes pour éloigner les prédateurs. Il existe plus de 500 espèces différentes de syrphes en France, ces insectes se remarquant à leur vol caractéristique (ils font du « sur place »). On les rencontre souvent en été sur les fleurs de vigne, recherchant le nectar dont elles se nourrissent et contribuent ainsi à leur pollinisation. Cette espèce trouvée dans le secteur de Mutigny au début de l’été est un Syrphe porte-plume (Sphaerophoria scripta). Il a une allure bien particulière : son nom évoque les tâches noires à l’extrémité de l’abdomen comme les tâches d’encre à l’extrémité d’un porte-plume.
2016, Mutigny. Depuis des millions d’années, les fourmis mène une vie sociale qui implique le transport et l’approvisionnement de la colonie en aliments. En effet, la fourmi possède un squelette externe, et les muscles qui y sont fixés lui permettent de porter des masses énormes. Dans les faits, jusqu’à 60 fois son poids ! Dans ce rang de vigne enherbé, où l’on remarque un brin de vigne au sol, cette fourmi rapporte à grande vitesse certainement une punaise au garde-manger.
2016, Mutigny. Individu juvénile, encore dépourvu d’ailes, impossible à identifier donc. On identifie les criquets au stade adulte, et également à l’aide du chant. Souvent confondus avec les sauterelles, les criquets ont eux des antennes courtes et multiarticulées.
2015, Fleury-La –Rivière. Macro-Photographie de baies de raisins, afin de mettre en exergue la fragilité et les détails de leur peau.
2013, Ay. Les Etourneaux-Sansonnets (Sturnus Vulgaris) sont des oiseaux vivants en groupe. Ils dorment en groupe, cherchent leur nourriture en groupe. On les voit à la fin de l’année formant des nuées d’oiseaux prenant différents formes en mouvement. On les voit également dans les vignes, se gaver des restes des raisins bien sucrés après les vendanges. Pour info, cet oiseau au plumage métallique moucheté de points blancs a un registre vocal surprenant : il varie des sifflets mélodieux aux cris rauques jusqu’aux imitations réussies de sons tels que les chants d’autres oiseaux, les téléphones, les carillons de porte et les klaxons !
2015, Vignoble de Leuvrigny. C’est sur la route d’Orbais l’Abbaye, que je me suis arrêtée net pour contempler ce paysage verdoyant, lumineux, irrégulier et original. L’arbre solitaire y joue son rôle, détaché et fier !
2016, Fleury-La-Rivière. Une photographie plus artistique que scientifique. C’est en effet davantage la position de la larve luttant pour ne pas être désarçonnée par les vents et le dégradé de couleurs entre le ciel et la vigne qui m’a intéressé dans cette photographie.
2013, Damery. Pour prendre un bon cliché enneigé en Champagne, il faut s’armer de patience tellement la neige est devenue rare ! Début 2013, nous avons eu plusieurs épisodes neigeux, dont celui de ce 16 janvier, où je suis montée en après-ski sur un coteau de mon village, exposé au doux soleil des 16 heures. Les couleurs froides de la neige et chaudes du soleil se mélangent pour donner la magie de ces ambiances rares.
2016, Damery. L’orchidée pourpre pousse sur les pelouses calcaires ensoleillées, mais on a parfois la chance d’en trouver dans les vignes aux sols très calcaires. Ce fut mon cas en mai, entre les pâtis et les vignes de Damery. La plante surprend par sa taille et sa robustesse, mais est hélas inscrite sur la Liste rouge des espèces menacées en France.
2015, Le Mesnil sur Oger. Ce spécimen est une Coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata). En effet, les espèces sont souvent nommées d’après le nombre de leurs points. Selon la croyance populaire, le nombre de taches de la coccinelle dépend directement de son âge ; cette information est erronée.
Un bleu violacé pour cette magnifique fleur en forme d’étoile, qui pousse dans certaines vignes. Photographiée sur le secteur Fleury-La-Rivière.
2016, Mutigny. Une bête étrange ressemblant à l’araignée, mais qui n’en est pas une ! De la même famille, les opilions ne possèdent que 2 yeux (6 à 8 pour leurs cousines), ne tissent pas de toile et ne sont pas venimeux. Ils sont même gracieux quand on y regarde de près, avec leurs longues pattes fines ! L’opilion est également nommé « faucheur » ou « faucheux », peut être en raison du fait qu’il apparait également dans les champs à l’époque des moissons et possède des pattes agissant comme des faux. L’opilion est omnivore, se nourrissant majoritairement de petits insectes présents dans la vigne, vivants ou morts. Dans la seconde option, il est considéré comme nettoyeur (détritivore).
2016, Oger L’Escargot petit gris (Helix aspersa aspersa) est sourd et quasiment aveugle mais ses tentacules sont équipés de deux «nez» très puissants. Simplement en balançant ses tentacules pour détecter les odeurs qui l’entourent, l’escargot peut repérer une cible à plus d’une centaine de mètres. Près de 99 % de l’activité de l’escargot (y compris ses « repas ») a lieu de nuit avec un pic deux à trois heures après la tombée de la nuit, car la fraîcheur nocturne et la rosée facilitent ses déplacements.
2015, Fleury-La-Rivière. En une vie, la coccinelle peut donner naissance à des milliers de larves, insectivores. Chaque adulte a une espérance de vie de deux à trois ans. Elles sont très utiles dans la lutte biologique contre les insectes considérés comme nuisibles, tels que les cochenilles, parasites de la vigne, qu’elles dévorent en grandes quantités.
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