Histoire de la photographie

L’ancêtre de la photo

Il s’agit de la Chambre obscure (ou chambre noire), une boîte dans laquelle on faisait un trou pour obtenir une image inversée.

Procédé de la chambre noire

Aristote (384 avant JC) et Alhazen le scientifique perse (965-1038) découvrent tous deux ce procédé en des lieux et périodes différentes. Alhazen ira plus loin et inventera la chambre noire et l’optique moderne. Les peintres se servent dès la Renaissance des chambres obscures pour recopier des images réelles (paysages, etc).

On met ensuite une plaque te verre sur la boîte.

Nicéphore Niépce

Il associe ces trois procédés pour fixer des images (de qualité moyenne) sur des plaques d’étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827).

  • 1816 : premier essai photo : un négatif non fixé (utilisation du sel d’argent placé au fond d’une chambre noire, mais il continue de noircir après l’exposition et l’image finit par disparaître)
  • 1827 : la première photo apparaît ! La voici :
Première expérience réussie de fixation permanente d’une image de la nature Point de vue du Gras : la cour du domaine du Gras, dans le village de Saint-Loup-de-Varennes (Nicéphore Niépce en 1827). Cette photographie représente une partie de sa propriété.

Louis Daguerre

Il va aider Niepce a finaliser son idée : faire une image et il va même récolter les lauriers de l’invention ! 1839 : Présentation officielle du Daguerréotype (2e ancêtre de la photo) à la France et au Monde

« il est probable qu’aucune invention n’a autant exalté l’imagination du public et n’a conquis le monde en une vitesse aussi fulgurante que le Daguerréotype.

Hippolyte Bayard

En juillet 1839, un autre français Hippolyte Bayard découvrit le moyen d’obtenir des images directement positives sur papier. Un papier recouvert de chlorure d’argent était noirci à la lumière puis exposé dans la chambre obscure après imprégnation dans de l’iodure d’argent. Le temps de pose était de 30 minutes à 2 heures.

Evolution des supports

A ce stade, la photo est sur une plaque de métal et non sur papier.

L’anglais William Fox Talbot, persuadé d’avoir inventé la photographie, invente le calotype (procédé négatif-positif permettant de diffusion multiple des images). Malgré son succès initial, la daguerréotypie n’a eu aucun débouché, alors que la technique de Talbot sert toujours de base à la photographie moderne.

Les premiers clichés étaient réalisés sur des plaques de métal, puis de verre, encombrantes, lourdes et fragiles.

Négatifs sur plaques de verre de la fin du 19e siècle

En 1884, George Eastman met au point les surfaces sensibles souples, et le film en celluloïd, permettant de stocker plusieurs images dans le magasin de l’appareil photographique, supplante la plaque de verre.

Le Kodak sera le premier appareil photographique fabriqué par la compagnie Eastman permettant d’enregistrer une centaine d’images sur support souple. Une fois le film exposé, l’appareil était renvoyé à Rochester (État de New York aux États-Unis) où le film était développé, les épreuves tirées, l’appareil rechargé, et le tout renvoyé à son propriétaire

  • Année de création du Musée de la photo : 1970
  • Année où la photographie est reconnue comme un art : 1984

Sources : wikipédia, sites des beaux arts
Et aussi : Cette vidéo utile, qui retrace le tout !

Association Epernay Patrimoine

> EXEMPLE DE RÉALISATION < 

  • Prestations : Création d’un logo, création d’un site internet &  formation à l’administration du site.
  • Domaine d’activité du client : Préservation & valorisation du patrimoine de la ville d’Epernay.

Il n’est jamais aisé pour les associations, de trouver des solutions de communication à la fois professionnelles et en adéquation avec leur budget. Bruno Duteurtre, président de l’association Epernay Patrimoine, souhaitait la réalisation d’un site web afin de :

  1. faire connaître les actions de l’association,
  2. relayer des informations d’actualité aux internautes en général et à ses membres en particulier,
  3. recruter de nouveau adhérents.

Pour ce type de cahier des charges, le système de création de site qu’est le CMS WordPress (gestion de contenus) était tout à fait adapté, puisqu’il correspondait au budget, et qu’il permet aux membres de l’association de mettre eux-même à jour leurs contenus, ainsi que de publier leurs propres articles d’actualité, après formation. Ce dispositif évitant des frais de maintenance annuels élevés.

Avant l’élaboration même du site web,  j’ai proposé à l’association la création d’un logo, élément point de départ de toute communication. Je ne suis pas graphiste, mais je peux concevoir des logos à partir de photographies retravaillées sous logiciel de traitement d’image. Ce fut le cas puisque l’association soit représentée par le Portail Saint Martin. J’ai donc soumis le visuel de gauche (ci-dessous) pour être logo principal, le second en tant qu’annexe secondaire, créée surtout pour la page d’accueil du site.

Le style du site se veut de sobre et épuré, sur des tons monochromes, privilégiant les grandes bannières représentant des photographies d’époque en noir & blanc. Une rubrique originale, intitulée « Histoires contées », propose des Nouvelles, écrites régulièrement par une membre de l’association. Elles sont basées sur des faits historiques, et raviront les adeptes de patrimoine local.

D’ailleurs, si comme moi, l’histoire d’Epernay et sa région ne vous laisse pas insensible, abonnez-vous aux actualités du site grâce au module d’inscription présent en pied de page :

=> https://epernay-patrimoine.com

Article de Presse sur ce site web